EXPO // he Rooms by Paul Morris : SNULS / Brux /B
Après The Rooms by Paul Morris : BETEMAN,
L' asbl Mêle-tout est
heureuse de vous inviter l'exposition
The Rooms by Paul Morris :
SNULS
chez Yaruna, 214 Chaussée de Wavre à 1050 Ixelles.
Entrée
libre !
du 1 avril au 30 mai 2010
du mardi au samedi de 11h00 à
18h30
Vernissage le Jeudi 1 avril 2010 de 18h00 à 22h00
Drink
final le dimanche 30 mai 2010 de 14h00 à 18h30
Une pièce à visiter seul ou à deux : Cette installation créée par Paul Morris d'après l'univers des Snuls sera accessible jusqu'au 30 mai
"The Rooms by Paul Morris : Snuls" est une installation unique de l'artiste écossais Paul Morris. Il a cherché les éléments qui composent la vie des Snuls et les a réunis dans une seule pièce. Vous y entrez, seul ou à deux, ouvrez les tiroirs, obtenez des indices, imaginez leur quotidien...
Paul Morris
"Au départ, je voulais créer une
pièce, la chambre de quelqu'un, l'antithèse de «ne touchez pas l'art» et
de l'art où vous n'êtes pas "en compagnie de l'armée chinoise" - c'est
strictement une personne à la fois dans la chambre des Snuls. J'ai
presque achevé la construction d'une vraie chambre: Vous y entrez,
ouvrez les tiroirs, touchez, sentez, obtenez des indices quant à leur
existence: une vie dans une chambre."
http://www.therooms.be
La
définition d'un Snul ?
Les Snuls l'ont fournie eux-mêmes, dans la
chanson "Santa Belgica" : Un Snul, als we zeggen, een "gekloechte",
c'est un type qui reste un peu timide, un petit peu envers lui-même,
handicapé au point de vue intellectuel, un peu. Si ça ne vous fait pas
rire, c'est que vous n'êtes probablement pas Belges, que vous n'aviez ni
télé, ni radio, ni chaîne hi-fi, ni magazines entre 1989 et 1993, ou
que vous n'avez pas d'humour (ça arrive). Car ces cinq-là ont
visiblement marqué une génération et pas mal d'esprits. Il n'y a qu'à
voir leur actu, eux qui n'ont plus rien fait ensemble depuis dix ans :
en quelques semaines, ils vont sortir un double CD reprenant les
meilleures chansons des Snuls, le premier volet en DVD de l'intégrale
des sketchs des Snuls en dix (!) volumes et un livre reprenant plus de
1.000 photos des Snuls. Sans oublier une vague de rediffusion radio et
télé. Comme quoi, ils avaient bien raison : Les Snuls sont très connus.
Un
peu de punk, d'humour et de belge. La genèse des Snuls tient en
elle-même du gag. D'un côté Fred (Jannin) et Sergio (Honorez), qui
bossaient ensemble, entre autres sur "Germain et nous", avaient pris
l'habitude de faire rire leurs copains avec des cassettes d'anniversaire
faites maison, petits gags en VHS au succès grandissant. Parmi leurs
camarades de jeux, on trouve un certain Stef (Liberski). De l'autre,
Kris (Desschouwer) et Nico (Fransolet). Nous deux, ça remonte à loin,
explique Kris. À la base, on était deux groupes punks ennemis. Lui
c'était les "Punk Pez", moi les "Mad Virgins". Après, on a fait le
groupe "Allez Allez" [avec Marka, NDLR]. C'est à cette époque qu'on a
lancé Whar, notre studio d'enregistrement. On aimait déjà l'accent
belge, mais les régies ne voulaient rien savoir. Un jour, Stefan
Liberski a débarqué; il bossait sur la campagne de pub pour le lancement
de Canal +. Il a fait la connexion. Et puis voilà. En septembre 89, la
toute nouvelle Canal + Belgique confie donc ses avant-soirées du samedi à
cette bande de rigolos dont elle a apprécié les cassettes vidéo et
l'accent belge. Ils ont simplement rajouté un "s" au nom des Nuls qui
cartonnent sur la chaîne-mère et s'offrent le générique le plus cheap et
le plus belge de l'histoire : un tourbillon, des bières, un champ de
frites, des chicons, l'hymne national massacré,... Les Snuls étaient
nés. Le ton est d'ores et déjà trouvé : Une émission avec des Belges,
dixit Stef. Un champ d'investigations qui ne semblait pas avoir de
limites, raconte Sergio. Nous brocardions à tout va : les Tartuffe de la
politique, l'acné juvénile, les Belges fransquillonnant, les humoristes
pas drôles, les agences de pub, et même, oui, même Dieu.
Pas virés, vite adulés. L'aventure, folle, va durer quatre ans.
Persuadés de se faire virer après trois émissions, les Snuls se
permettent tout, y compris le graveleux et le pas toujours très bon. Et,
en fait, non : leurs bons mots sont repris partout, une génération
découvre "sa" référence et les demandes affluent... Toujours plus sur
Canal, des quotidiennes en radio, des CD, des cassettes vidéo. Ils
remplissent même le Botanique. Mais, en 1993, c'est la rupture, bête et
brutale comme disait le Grand Jacques qu'ils ne s'étaient pas privés de
remixer. Beaucoup de lassitude, un rythme éreintant, d'autres activités
et l'envie d'aventures personnelles signent la fin des Snuls.
Reste,
20 ans après, une galerie de personnages et de références qui
continuent de faire rire rien que d'y penser – Rudy, Jo Delcominette, le
Soulagicon, les imbéciles-couillons, le mystère des Voix Wallonnes,
Miss Bricola, professeur Décodor – et surtout une famille du rire belge
qui était bien plus large que ces cinq-là. A la troupe se joindront
ainsi, au gré des aventures, Michel Demaret, Eddy Cordy, Raymond
Coumans, mais aussi Bouli Lanners, Laurence Bibot, Benoît Poelvoorde,...
Marc Moulin résume bien le phénomène Snuls dans la préface du livre
tout en images qui leur est aujourd'hui consacré : Si un vieux slogan
annonçait que "RTL, c'est vous", avec Les Snuls, c'est le contraire. Les
Snuls, c'est nous. Ils prouvent, avec cette nouvelle déferlante qui n'a
pas pris une ride, qu'ils avaient, au moins, 20 ans d'avance.
http://www.snuls.info
Entrée
libre !*
du 1 avril au 30 mai 2010
du mardi au samedi de 11h00 à
18h30
Vernissage le Jeudi 1 avril 2010 de 18h00 à 22h00
Drink
final le dimanche 30 mai 2010 de 14h00 à 18h30
Chez Yaruna
214B
chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles
(Au pied du parlement Européen et
près de la rue du trône)http://www.yaruna.com
Une
organisation de l'a.s.b.l. Mêle-tout
http://www.meletout.com