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JeanJacques
1 avril 2016

Expo ; La Gallery / au CBBD pour , Habana ( Musée de la Bande Dessinée ) Belgique

habana_cover

La Gallery

12.04.16 > 23.05.16
Habana:

C’est l’Histoire qui s’écrit sous nos yeux. Depuis plusieurs années, Cuba s’ouvre au monde et découvre à son tour la bande dessinée moderne. Nul doute que les dix-huit auteurs cubains exposés dans cette Gallery seront plus tard considérés comme les acteurs de la renaissance d’un média qui, grâce à la Bonne Nouvelle apportée par l’auteur belge Étienne Schréder, se développera dans l’île comme une traînée de poudre. On parlera désormais de l’École de La Havane, ou de Matanzas, de Sancti Spiritus ou Santa Clara et nos visiteurs se souviendront que c’est à Bruxelles, au Musée de la Bande Dessinée, qu’ils ont pu découvrir les œuvres fondatrices de cette nouvelle BD cubaine.

JC De la Royère, Musée de la Bande Dessinée

 

Jusque dans les années 1980, la bande dessinée était présente à Cuba. Des périodiques publiaient les auteurs cubains mais aussi des étrangers, comme Breccia, Muñoz, Sampayo, etc. L’effondrement du bloc soviétique marque pour Cuba le début d’une crise économique sans précédent : la «période spéciale».

C’est dans les années 2000 que renaît l’intérêt vers ce mode d’expression. En 2010, Etienne Schréder relève le défi de publier le premier album collectif de nouvelle BD cubaine : Crónicas Urbanas.  Le second opus Soñar La Habana sort en 2014.

En 2016, Habana est l’anthologie des deux précédents albums grâce au soutien de la Région de Bruxelles-Capitale. La Maison Autrique asbl est porteur de ce projet de laboratoire de création et de production de BD cubaine... le « Laboratorio »

En 2012, après Crónicas Urbanas, le projet de coopération « Laboratorio » est créé. Les dessinateurs et scénaristes sont issus de tous les milieux, de toute la diversité ethnique et culturelle cubaine. Certains sont des autodidactes ayant résisté courageusement aux années de la crise, d’autres proviennent d’écoles d’art ou d’universités, d’autres encore sont des illustrateurs qui travaillent pour des éditeurs locaux.

La plupart n’avaient jamais fait de BD avant. Peu d’informatique, du papier de réemploi, une encre fortement diluée, des plumes et crayons glanés au hasard... embargo oblige !

Et surtout, même si le thème général imposé fut La Havane et son patrimoine, c’était la première fois qu’ils travaillaient sur des sujets de leur choix, selon un nombre de pages non imposé et avec la technique de leur choix.

Etienne Schréder.

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